Friday, September 8, 2017

Macron wants debt relief for Greece and warns about China's presence in Europe

Piraeus: A gateway for China's New Silk Road into Europe

French president Emmanuel Macron stressed again that Greece's debt burden needs to be reduced. By the way, earlier so-called rescue packages for Greece were in fact rescue packages for French and other European banks that had made profiting loans to Greece. Below is an article from the Swiss journal Le Temps.
Does Macron also want less influence for China in Europe, given his warnng that China (Cosco) already took posession of the main part of the Port of Piraeus (see last paragraph in the article below)? Here you can see a short video I made last year about China taking control of the Port of Piraeus: The Port of Piraeus

Pour Macron, la dette grecque doit être renégociée

7 septembre 2017

Le président français a prononcé jeudi un discours sur la démocratie européenne à Athènes. Mais en arrière-plan de sa visite, un sujet principal: la dette grecque et l’Allemagne
Priorité: ne pas «braquer» Angela Merkel et son puissant ministre des Finances, Wolfgang Schaüble. Dès ses premiers entretiens à Athènes, où il a prononcé jeudi un discours sur la démocratie et l’Europe sur la colline boisée de la Pnyx, face à l’Acropole, Emmanuel Macron a confirmé à ses interlocuteurs grecs qu’il n’avait pas changé de position.
Comme conseiller à l’Elysée à partir de juin 2012, puis comme ministre, le chef de l’Etat français a toujours plaidé pour une restructuration (le fameux «haircut») de la dette publique grecque, qui se maintient depuis 2011 à plus de 170% du produit intérieur brut, aux alentours de 350 milliards d’euros. Son point de vue, selon son entourage, reste inchangé: «C’est la position de la France. Elle est connue. Il faudra mettre le sujet sur la table et l’aborder avant l’été 2018, qui marquera la fin du troisième plan d’aide européen», confirme-t-on à l’Elysée.
(...)
Sur la dette grecque, Paris estime que le moment est mûr pour bouger. «On a de plus en plus confiance sur la reprise de l’économie grecque et sur la capacité du pays à passer à quelque chose de nouveau. Nous n’avons pas de raisons de penser que le plan grec va déraper dans cette dernière ligne droite. Il est de l’intérêt collectif que les autorités helléniques puissent passer à une nouvelle phase», souligne-t-on à l’Elysée. Le troisième plan d’aide grec, approuvé en mai 2016, porte sur un montant total de prêts de 10,3 milliards d’euros, dont le versement a été achevé en juillet par le Mécanisme européen de stabilité basé à Luxembourg.

Se protéger des racheteurs extra-européens

La question qui pose problème aujourd’hui, pour aborder la réduction de la dette, est selon la France celle des «investissements stratégiques», un terme qui désigne le processus de privatisation et la revente d’actifs publics à des entreprises contrôlées par des puissances extérieures à l’UE telles que la Chine. «Il nous faut maintenant d’urgence construire des consortiums européens pour éviter que l’on ne se retrouve devant une autre cession problématique, comme celle d’une partie du port du Pirée (rachetée en janvier 2016 par le géant Cosco) aux Chinois», plaide-t-on du côté français. (...)

No comments: